Dictée principale (2016)

3e Salon de l'AENJ, dimanche 27 novembre 2016, à la Maison du Peuple, La Chaux-de-Fonds

 

L’amphitryon et la cougar du réfectoire

La plupart des employés de l’usine mangent à la cantine. Ils se réjouissaient d’obtenir du patron un subside de cinq francs pour chaque repas de midi. Seule la moitié a été consentie, mais un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ! Dès potron-minet, les ouvriers choisissent le plat du jour décliné en moult versions : pour les végétariens, les végétaliens, et le menu traditionnel. Souvent, le maître queux a les honneurs de ces demoiselles qui en pincent pour le bel hidalgo. Les mecs un brin jaloux prétendent que la carte, pourtant bien assortie, n’est que du déjà-vu.

(Fin de la dictée pour les lycéens et apprentis)

À peine une critique s’échappe-t-elle d’un convive qu’une cougar le fait taire sur-le-champ. Derechef, elle répète à tout-va que Pablo est un des meilleurs cuistots que la cambuse ait connus. Les dithyrambes lancés en boucle à la cantonade relèvent d’un psittacisme exacerbé de la pimbêche. Au fond du couloir, dans l’antre éclairé au néon, un prosélyte aux produits allégés est en train d’établir des statistiques sur le nombre de calories absorbées dans la semaine. Tel un scribe sur un palimpseste, il calcule, rédige, efface, peaufine son rapport haptique sur une tablette. Une tablette sans sucre...

Question subsidiaire:

Une blondasse ressasse un discours proche de l’amphigouri, une logorrhée qui lui sied à merveille.

Les candidates et candidats ainsi que le correcteur lors de la proclamation des prix.
Les candidates et candidats ainsi que le correcteur lors de la proclamation des prix.
Les candidates et candidats ainsi que le correcteur lors de la proclamation des prix.
Les candidates et candidats ainsi que le correcteur lors de la proclamation des prix.

Les candidates et candidats ainsi que le correcteur lors de la proclamation des prix.

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