Un juge trempé dans le polar

À bâtons rompus avec Nicolas Feuz

Sifranc le correcteur a pu échanger quelques propos avec l'écrivain Nicolas Feuz au détour d'une rue passante de Neuchâtel grâce à un message sur Facebook qui les a fait connaître. L'auteur de romans policiers à succès, par ailleurs juge d'instruction cantonal puis procureur, a tout simplement été ouvert au dialogue. Doué d'une imagination sans bornes, il enchaîne les intrigues policières façon Lucky Luke qui titre plus vite que son éditeur…

Nicolas Feuz lors d'une séance de dédicaces

Bien que son style ne soit pas littéraire, l'écrivain soigne son orthographe en la confiant à plusieurs correcteurs. Selon Nicolas Feuz, respectueux envers la profession, un seul correcteur ne peut pas livrer un travail à 100%. Il a confié le travail à neuf reliseurs qui se sont mis au chevet d'Horrora borealis. Un critique littéraire lui a fait remarquer qu'on ne trouvait aucune erreur dans ce polar. En nous faisant un petit coup d'œil complice, on gardera le secret…

De très bons livres sortis des meilleures maisons d'édition comportent des inepties et cela conforte Sifranc le correcteur qui en 35 ans de carrière a vu passer des rectificatifs au lendemain d'une édition. Souvent, les lecteurs – qui n'auraient rien vu – se gaussent de la coquille révélée au grand jour par le journaliste qui la publie en guise d’excuse. Un métier ingrat.

NB. Les correctrices et correcteurs engagés ont tous retrouvé des fautes en se repassant les copies. Pour rester concentrée, une personne de ce groupe pratique la lecture de bas en haut afin d'éviter la distraction quand le sujet prend toute la tête par l'attrait de l'action.

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